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« Ce que j’ai vu quand j’étais mort » – Mes lectures –

Un neurologue américain croyait dur comme fer que les expériences de mort imminente étaient de simples hallucinations expliquées par la médecine, jusqu’à ce qu’il sombre dans le coma…

Supposons que vous n’ayez jamais entendu parler des NDE (near death expérience – en français EMI : expérience de mort imminente) et que vous tombiez sur l’histoire du Dr Eben Alexander […] il y a des chances pour que vous éclatiez de rire. […]

[…]La NDE demeure un mystère. En fait, c’est un phénomène aussi vieux que l’humanité, mais qui connaît un boum fou en raison des progrès des techniques de réanimation.[…]

[…]Que disent-ils ? Qu’ils sont « sortis de leur corps », qu’ils ont vu, étonnés, leur entourage s’affoler, puis qu’ils ont fait un voyage cosmique dans une « pure lumière d’amour et de connaissance ». Une sorte de songe biblique. Ou bouddhique. On se dit : « Quel délire ! » Oui, mais il faut alors imaginer un délire dont on sortirait structurellement changé, en général dans un sens positif, plus authentique, plus vivant, plus altruiste et débarrassé de la peur de mourir…[…] Patrice van Eersel.

Le récit d’Eben Alexander.

En tant que médecin, je n’avais jamais accordé de crédit aux expériences de mort imminente. […]

[…] J’ai appris à comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’un homme sur le point de mourir. Et j’ai toujours cru que, derrière chaque récit de voyage astral rapporté par ceux qui ont frôlé la mort, il y avait une explication scientifique scientifique précise. […]

[…] Pourtant, à l’automne 2008, après plusieurs jours de coma au cours desquels […] une partie de mon cerveau s’est retrouvée désactivée, j’ai fait une expérience si intense qu’elle m’a donné une raison scientifique de croire en une conscience après la mort […]

[…] Il n’y a aucune explication scientifique au fait que pendant que mon corps était plongé dans le coma, mon esprit – ma conscience, mon moi intérieur – soit resté, lui, en activité et en parfaite santé. Tandis que la bactérie qui neutralisait totalement les neurones de mon cortex, ma conscience, comme libérée de mon cerveau, s’envolait vers une autre dimension. […]

[…] Il m’a fallu plusieurs mois pour accepter ce qui m’était arrivé. Je ne parle pas seulement de l’impossibilité médicale d’avoir pu être conscient durant mon coma, mais aussi  – et c’est cela le plus important – de ce qui s’est produit alors. Mon aventure a débuté dans un lieu empli de nuages rose pâle bouffis se détachant nettement d’un bleu nuit profond. Au-dessus, […] des êtres transparents, chatoyants, décrivaient des arabesques, laissant une traînée dans leur sillage. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun mot ne convient à ces créatures si différentes de tout ce que j’ai pu connaître sur Terre. Elles semblaient d’une forme plus supérieure. […] Dans cet univers, la vision et l’ouïe n’étaient pas deux sens distincts : j’entendais la beauté de ces êtres scintillants et je voyais la joie parfaite découlant de leurs chants. On aurait dit qu’il était impossible de garder ou d’écouter quoi que ce soit sans en devenir soi-même partie intégrante […]

[…] Durant presque tout mon voyage, j’étais accompagné par une femme. […] Elle m’a parlé, mais sans dire un mot. Son message m’a traversé comme une brise et j’ai compris instantanément que c’était réel. Si je dois traduire ses propos dans le langage terrestre, cela donne à peu près : « Tu es aimé et chéri, tendrement, jusqu’à la fin des temps. Tu n’as rien à craindre. Il n’y a rien que tu puisses mal faire.  » […]

[…] Je sais bien à quel point tout cela est inimaginable. Et si, dans le passé, quelqu’un – même un médecin – m’avait raconté une fable pareille, je l’aurais, à coup sûr, cru en  proie à une hallucination. Pourtant ce que j’ai vécu n’avait rien d’hallucinatoire, c’était aussi réel, voire plus réel que beaucoup d’événements de ma vie.[…]

[…] je compte passer le reste de ma vie à rechercher la vraie nature de notre conscience, et à prouver que nous sommes bien plus que notre cerveau physique. […]

[…] Une vision trop simpliste 

[…]L’image matérialiste que nous avons du corps et de l’esprit, comme créateurs plutôt que comme véhicules de la conscience humaine, n’est pas tenable. […]

[…] Je suis toujours un homme de sciences, autant qu’avant. Mais au fond de moi, je suis très différent, car j’ai capté un aperçu de la réalité à venir […]

Article publié dans le Newsweek le 15 octobre 2012 et dans le magazine CLES (TROUVER DU SENS – RETROUVER DU TEMPS) – Février – Mars 2013.

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