Le majordome.

Un film douloureux sur fond de ségrégation raciale aux Etats-Unis, servi par une distribution de premier choix : Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Liev Schreiber, John Cusack, Minka Kelly, Robin Williams, James Marsden, Alan Rickman, Jane Fonda, Orlando Eric Street, Alex Pettyfer, Vanessa Redgrave.

Dès la première scène, le ton est donné : dans les années 20, Cecil Gaines enfant, futur majordome noir à la Maison-Blanche (Forest Whitaker), travaille avec sa mère et son père dans une exploitation de coton dans le sud des Etats-Unis. Son père est assassiné froidement sous ses yeux par le maître de la plantation qui vient d’abuser de sa mère.

Devenu Majordome à la Maison-Blanche, il verra se succéder 7 présidents, d’Eisenhower à Reagan, dont certains oeuvreront en faveur de l’égalité des droits pour les noirs.

Grace à son travail, Cecil offrira à son épouse (Oprah Winfrey) et à leurs deux fils, une vie à l’abri du besoin. Mais l’aîné, grandissant, deviendra militant en faveur des droits des noirs, partisan de Martin Luther King dans la lutte contre la ségrégation raciale et militant pour la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Lui et ses camardes étudiants subiront de nombreuses humiliations et seront emprisonnés à de multiples reprises.

L’incompréhension s’installera alors entre Cecil et ce fils aîné qui intégrera un moment, le mouvement des « Black Panthers ».

Un film douloureux…, mais bien mené.

Ségrégation raciale aux Etats-Unis / Rosa Parks

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