S’ouvrir aux possibilités.

Extrait du livre de Christine Lewicki, Wake up !

“Christine Lewicki, est une coach en entreprise certifiée, auteur du Bestseller “J’Arrête de Râler!” publié en plusieurs langues, Conférencière et Facilitatrice de Groupe MasterMind en France et aux Etats-Unis. La passion de Christine est d’aider les gens ordinaires à puiser dans leur zone de génie  pour se créer des vies {extra}ordinaires, une action imparfaite à la fois.  Tous les mois, elle publie un E-zine et partage avec ses lecteurs, ses meilleurs conseils, outils et source d’inspiration. Pour vous abonner, visitez le site ChristineLewicki.com.

Le « possible » existe quand on fait le vide de nos limites et de nos a priori. C’est un peu comme si vous enleviez tous les meubles dans votre salon. Une fois que la pièce est vide, tout devient possible. Vous pouvez désormais transformer votre salon en chambre, en salle de danse, en patinoire, en atelier de peinture. La limite de ce que vous pouvez faire de cette pièce est dans votre imagination. Dans la vie, c’est pareil, on peut faire le vide et accéder à l’infini des « possibles ».

[…]

Témoignage de Christine :

Je m’étais inscrite à un séminaire de coaching pour entrepreneurs afin de développer mon activité professionnelle. lors de ces trois jours de séminaire, nous avons eu la chance de suivre un atelier avec Tim Kelly, intervenant brillant qui aide les stagiaires à trouver leur vocation.  Il est l’auteur du livre True purpose : 12 stratégies for discovering the difference you are meant to make […]

[…] Á cette époque, je venais de passer quatre années de galère à développer mon cabinet de coaching. O Coaching Inc., aux Etats-Unis. J’avais passé un temps fou à bâtir mon nouveau site Internet, à rédiger mes articles sur mon blog et à structurer mon offre et mes programmes ( tout en anglais ). J’avais essayé, raté, recommencé, douté. Je m’étais longtemps comparée aux autres ( et sentie moins bien qu’eux ). Pendant longtemps, je m’étais sentie petite, nulle et insignifiante. J’avais passé plusieurs années à tourner en rond, mais à la date de ce séminaire, cela faisait environ dix-huit mois que mon cabinet de coaching prenait enfin forme, que je développais une réelle clientèle et que je  générais enfin des revenus décents.

J’accompagnais ( et je le fais toujours ) des experts à s’affirmer à travers toute une série de programmes individuels et de groupes. Ma clientèle était locale et je commençais à être connue sur le marché californien.  Mon mari travaillait aussi d’arrache-pied pour développer son activité aux États-Unis et, après plusieurs années de galères, nous étions enfin en train de récolter les fruits de notre travail. Nous commencions tout juste à sortir la tête de l’eau. Tout commençait à rouler et je m’étais inscrite à ce séminaire pour aller plus loin et pousser le développement de mon activité.

Ce jour là, je me retrouvais donc seule sur ma chaise au milieu d’une salle de cent cinquante personnes. Tim nous demandait de suivre les étapes d’un exercice pour nous aider à connecter notre entreprise avec notre vocation ( purpose en anglais ). Je trouvais l’idée de donner plus de sens et de profondeur à mon business très intéressante, alors je notais mes réponses aux questions de Tim Kelly au fur et à mesure dans mon carnet. Alors que l’exercice avançait, j’ai commencé à sentir une grosse boule dans mon ventre. Au fur et à mesure de ses questions, je me retrouvais à écrire des choses sur mon carnet qui n’allaient pas du tout dans le sens que j’avais prévu et qui, même, chamboulaient tous mes plans. Toutes mes réponses semblaient m’indiquer que ma vocation était de travailler avec la France. A priori l’idée n’était pas forcément mauvaise mais, moi, cela ne me convenait pas du tout. J’avais passé tellement de temps à développer mon activité aux États-Unis, je commençais tout juste à en profiter, je me versais enfin un salaire. J’avais passé tellement de temps à tourner en rond, il n’était pas question que je recommence tout. Personne ne me connaissait en France, je n’avais pas de site Internet français, je n’avais rien à proposer aux Français. Il faudrait tout recommencer à zéro, il n’en était pas question.

Alors que l’exercice continuait, je me retrouvais à résister et j’essayais d’orienter mes réponses pour qu’elles prennent le sens que je voulais. Le sens qui me semblait être le bon sens pour moi et ma famille. Et pourtant, alors que je résistais, je commençais à comprendre que si je voulais faire cet exercice jusqu’au bout, je devais baisser ma garde et laisser tomber mes barrières. Je devais en profiter pour oser explorer ce qui était en moi et qui demandait à être révélé.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvée à la fin de l’exercice debout devant toute la salle avec le micro dans les mains, pour déclarer que ma grande découverte ( suite à cet exercice ) était de contribuer à changer l’état d’esprit français en commençant par changer mon propre état d’esprit sur la vie.

J’avais le souffle coupé, les bras m’en tombaient. Comment faire pour tout recommencer ? Pourquoi tout recommencer ? Ce fut un tel effort de développer mon activité aux Etats-Unis. Et mon mari et mes enfants, ils ont leur vie ici. Je n’ai pas prévu de déménager ! Et puis, franchement, contribuer à changer l’état d’esprit des Français en me changeant moi-même, franchement  » c’est n’importe quoi « , et puis ce n’est pas un business. Je ne vais jamais réussir à générer des revenus d’un truc aussi dingue. Une toute petite voix dans ma tête me disait :  » Pour qui tu te prends ! « , et surtout  » que vont penser les autres ?  » D’ailleurs au moment où j’écris ces lignes, je suis toujours inquiète de ce que les autres ( y compris vous lecteurs ! ) peuvent penser.

Et pourtant, ce jour où j’ai osé être réceptive à ce qui voulait se révéler à travers moi ( même si ce n’était pas du tout ce que j’avais prévu ) fut le tournant de ma vie. […]

Pour découvrir le message délivré par Christine Lewicki, vous pouvez vous procurer son livre :

Auteur/autrice : Yveline

Laisser le passé au passé. Se libérer des blessures. Avancer. Assumer nos responsabilités pour changer nos vies. Être, puis agir. Être heureux.

10 réflexions sur « S’ouvrir aux possibilités. »

  1. Quel beau et puissant témoignage… Suivre la voix/voie de son cœur, surtout dans les circonstances présentées. Décidément, « c’est le difficile qui est le chemin ».
    Envie de découvrir le livre et surtout savoir si et comment elle a sauté le pas.
    Merci, Yveline et belle semaine

    1. Bonsoir Elisabeth,
      Oui elle a sauté le pas et relevé le défi (et distille ses conseils). Comme quoi, malgré les difficultés apparentes, nous pouvons nous développer, nous trouver, laisser notre être profond s’exprimer, l’écouter, laisser libre court à notre créativité et connaître le succès. Bonne nuit à toi.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur Je veux être heureux, alors, je suis et j'agis.

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading