Esteban, fils du soleil – Les mystérieuses cités d’or.

Les Mystérieuses Cités d’or (太陽の子エステバン, Taiyō no ko Esteban?, lit. « Esteban, l’enfant du Soleil ») est un feuilleton télévisé d’animation franco-japonais en 39 épisodes de 28 minutes. C’est une adaptation très libre du roman The King’s Fifth (La route de l’or) de Scott O’Dell, fiction historique mettant en scène la découverte de l’Amérique.
En France, elle est diffusée pour la première fois à l’automne 1983 dans le cadre de l’émission Récré A2 de Jacqueline Joubert.

Synopsis

En 1532, à Barcelone, Esteban, un orphelin d’une douzaine d’années qui semble être capable d’appeler le Soleil, accepte l’offre d’un mystérieux marin, Mendoza, de partir vers le Nouveau Monde afin de découvrir les légendaires Cités d’or. Il accepte, caressant l’espoir d’y retrouver son père, disparu lors d’un naufrage dix ans auparavant…
Au cours de ce voyage, le jeune garçon se lie d’amitié avec Zia une jeune Inca, et Tao, dernier descendant du peuple de Mu, habitant les îles Galápagos. Esteban et Zia découvrent qu’ils possèdent chacun un pendentif, les médaillons du soleil, censés être les clés de ces Mystérieuses Cités d’or qu’ils chercheront tout au long de l’histoire. On leur apprend aussi une quête commune, celle de retrouver leur père respectif dont les destins sont liés aux Cités d’or. Ils découvriront Solaris, la puissante nef solaire légendaire de l’empire de Mu qui leur permettra de se rendre à Tumbes, puis le Grand Condor, un gigantesque oiseau volant en or massif qui leur permettra de parcourir l’Amérique du Sud et centrale. Malheureusement, ils seront poursuivis par l’Armada espagnole (et notamment le gouverneur Pizarro, le commandant Gomez ainsi que le capitaine Gaspard), les Urubus, Omuro (Amazone), puis Marinché, Tétéola et le docteur Fernando Laguerra et, pour finir, les Olmèques.

Personnages principaux

Protagonistes

Esteban : Mendoza le sauve du naufrage du navire de son père alors qu’il est tout jeune enfant. Orphelin ramené à Barcelone, il est recueilli par le père Rodriguez. Mendoza le convainc d’embarquer sur l’Esperanza, le navire de l’Armada espagnole. Pour tous, il est le « fils du Soleil », capable d’« invoquer » l’astre solaire. Il porte une partie d’un médaillon du Soleil, la partie amovible ayant été conservée par Mendoza après qu’il lui eût sauvé la vie.
Zia : jeune Inca ramenée en Espagne par le gouverneur Pizarro, elle embarque également sur l’Esperanza car elle seule est en mesure de déchiffrer le quipu d’or détenu par Pizarro. Elle porte également un médaillon du Soleil.
Tao : dernier descendant de la civilisation de Mu après la mort de son père quand il était tout jeune, Tao vit aux îles Galapagos lorsqu’il croise le chemin d’Esteban, Zia et de Mendoza. Accompagné de son perroquet, Pichu, il ne se sépare ni de son encyclopédie légué par ses ancêtres, ni de son vase en or dans son baluchon qu’il portera sur un bâton. Sur son île a été dissimulé un vaisseau mythique contenant tous les secrets du savoir de ses ancêtres : le Solaris dont le fonctionnement est expliqué dans son encyclopédie, mais ce qui ne permet pas de comprendre exactement tous les secrets et Tao perdra un temps fou à essayer de les comprendre sans succès. Particulièrement débrouillard et inventif, il trouve les astuces et solutions qui permettent à l’équipée de se sortir de bien mauvais pas.
Pichu : perroquet compagnon de Tao. Il sert toujours d’alarme en criant « alerte, alerte » à chaque fois qu’un danger approche.
Mendoza : marin, pilote et navigateur émérite, fin bretteur, Mendoza est un équipier charismatique mais les actions qu’il entreprend sont gouvernées par la recherche des Cités d’or et des trésors qu’elles renferment. Au-delà de ses qualités et de ses défauts, Mendoza sera un allié précieux d’Esteban dans leurs aventures et son personnage évoluera très positivement du début à la fin.
Pedro et Sancho : les équipiers de Mendoza forment un duo comique. Pedro le grand maigre et Sancho le petit gros sont couards, cupides, paresseux et maladroits, mais ils sont dévoués à leur chef et se rendent utiles en plus d’une occasion. Malgré leur allures aux abords froid et distant avec les trois enfants, au fond d’eux-mêmes, ils les apprécient et cela va évoluer dans ce sens jusqu’à la fin.
Papacamayo : vieil homme disposant d’une grande connaissance des Cités d’or et ayant longtemps voyagé à travers le continent sud-américain. Il s’agit du père de Zia. C’est un grand voyageur qui a même trouvé les cités d’or.
Le prophète voyageur : légendaire voyageur qui n’est autre que le père d’Esteban. Ayant perdu son fils une décennie plus tôt, il a rejoint la cité d’or en espérant que son fils s’y rendrait. Après la mort du grand prêtre de la cité, il s’est proposé pour le remplacer et deviendra le nouveau grand prêtre.

Antagonistes

Gomez : commandant sous les ordres du gouverneur Pizarro, il est chargé par ce dernier de lui ramener Zia. Cette dernière parvenant à s’échapper avec Esteban et Tao, il les poursuivra tout au long de leur périple.
Gaspard : capitaine et second de Gomez, c’est un homme bête et brutal.
Pizarro : personnage inspiré du conquistador Francisco Pizarro, il est le gouverneur des possessions espagnoles en Amérique du Sud. Fasciné par l’or, c’est lui qui met en place les évènements qui mèneront à la quête initiatique d’Esteban, Tao et Zia.
Marinché : personnage inspirée de la Malinche, femme avide et sans scrupule, d’origine amérindienne, elle trahit son propre peuple pour s’associer au Docteur et faire fortune.
Fernando Laguerra, dit « Le Docteur » : ami du conquistador Hernán Cortés, ce médecin sera un des principaux adversaires des héros durant les aventures en pays maya associé avec Marinché.
Teteola : amérindien gigantesque et doté d’une grande force, c’est le fidèle serviteur de Marinché et la seule personne pour laquelle elle est capable de sympathie.
Les Olmèques : Ce peuple, descendant de l’Empire de Mu qui vit dans la Montagne du Bouclier Fumant et constitué uniquement d’hommes, ne peut pas se reproduire et doit trouver le moyen de devenir immortel. Pour cela, ils doivent utiliser des cellules d’enfants pour les transplanter sur les Olmèques. Ils ont de graves problèmes d’énergie et sont prêts à tout pour parvenir aux cités d’or afin de s’emparer du Grand Héritage, puissante source solaire. S’ils sont soudés entre eux, ils sont aussi égoïstes envers les autres peuples qui vivent sous leur terreur. Ils sont terriblement hostiles aux étrangers, même lorsqu’ils collaborent. Parmi eux, deux figures émergent :
Ménator : chef des Olmèques ayant vécu plus d’une centaine d’année. Il n’a de considération que pour les nobles de son peuple, plongés en hibernation, auxquels ils compte réserver l’immortalité.
Calmèque : fidèle général de Ménator qui commande les armées Olmèques. Ménator lui a promis qu’il ferait partie des élus, mais on ne sait pas s’il est sincère.

Personnages secondaires

Rodriguez : père adoptif d’Esteban, il meurt au début de la série et c’est après sa mort que ce dernier quittera Barcelone.
Perez : commandant de l’Esperanza.
Alvarez : général de Pizarro.
Waïna et Ketcha : ces deux guerriers incas sauvent les enfants des griffes des Espagnols dans le village de Zia. Ils les mèneront ensuite au Vieux Pic.
Yupanqui : chef du fort de l’Aigle Noir, fort chargé de protéger le Vieux Pic.
Kraka : cet inca est le chef de la cité du Vieux Pic, cité inspirée par les très célèbres ruines de Machu Picchu. Ses conseils se révèlent précieux pour les enfants.
Patou : condor élevé par Zia avant qu’elle ne soit enlevée par les espagnols. Il la reconnaît à son retour.
Les Urubus : guerriers géants qui terrorisent les populations du lac Titicaca.
Maïna : maya rencontrée alors qu’elle est prisonnière des Olmèques. Elle s’échappe grâce à Mendoza, Esteban, Tao et Zia. Papacamayo est son père adoptif. Elle est présente lorsque Papacamayo fait ses révélations à Zia sur la cité d’or et les Olmèques…

Vaisseaux

À l’exception de la San Miguel, tous ces vaisseaux sont anthropomorphes ou zoomorphes. Une grande tête humaine placée à la proue du Solaris lui donne un visage. Le Grand Condor est une machine qui prend la forme d’un véritable condor.

En relation avec l’Empire de Mu

Le Solaris, gigantesque navire légendaire de l’Empire de Mu. Il possède de nombreux secrets de leur savoir. Mendoza le découvre en tirant des balles de pistolet sur un iguane géant et en faisant ainsi retentir le tonnerre sous la terre. Il est très mystérieux. Son architecture multicolore et d’or, à l’intérieur comme à l’extérieur, est fascinante. Il est très agréable et très beau pour ses centaines de salles. Sa cabine de pilotage a une forme de temple et à l’avant de sa proue se trouve un visage considéré comme le principal symbole du Solaris. Il parait à première vue peu adapté pour le combat en raison de sa petite voile pour son tonnage le faisant aller trop lentement, mais un seul levier déclenche un formidable mécanisme transformant la voile en une voile solaire et des plaques réfléchissantes et laissant apparaître deux cent rames faisant croire que deux cent marins se trouvent à bord du bateau et les faisant aller à une vitesse inimaginable. Les plaques réfléchissantes peuvent produire un rayon qui est une arme redoutable et qui vise ses ennemis automatiquement, mais elles peuvent aussi produire une explosion qui détruirait le bateau et les éventuels autres navires qui se trouveraient autour. Le Solaris possède bien d’autres mystères.
Le Grand Condor, gigantesque oiseau entièrement en or massif, similaire à un avion, probablement construit par ceux qui semblent être les ancêtres des Incas : Mu. Il est découvert par Esteban en retirant un emblème d’or qui se détache de la même manière que le médaillon d’Esteban et de Zia. Cet emblème est en fait l’objet qui permet le vol du condor. Il est très pratique car il peut voler rapidement, mais premièrement, il ne peut voler qu’au soleil donc il doit éviter les nuages en vol, et deuxièmement, il n’a pas d’arme, problème qui sera souligné lorsque la machine Olmèque apparaîtra. Il passera pour un monstre chez Gomez et Gaspard et pour une statue en or chez Marinche, Laguerra et les Olmèques. Ce vaisseau est le plus mémorable de la série qu’il symbolise.
La Machine Volante des Olmèques, gigantesque machine volante qui dort dans le Bouclier Fumant dont seul Ménator, le roi des Olmèques, connaît l’existence jusqu’à sa révélation. Cette machine est un mélange des deux machines citées ci-dessus (elle possède des armes et de nombreuses salles et couloirs comme le Solaris, elle est capable de voler comme le Grand Condor). Pour passer dans un endroit étroit, elle peut de se séparer en cinq parties et fusionner après le passage. Elle possède aussi un rayon destructeur très puissant capable de creuser un trou de plusieurs mètres de diamètre et de profondeur. Elle peut aussi creuser la terre.

Autre

L’Esperanza, galion espagnol dont le commandant Perez est le capitaine. C’est à son bord que les protagonistes quittent Barcelone, traversent l’Atlantique et le détroit de Magellan, puis naviguent dans le Pacifique. Il aura à traverser bien des tempêtes et de plus, il est en très mauvais état ce qui n’arrangera pas les choses. Il ne possède qu’un seul canot de sauvetage. Un motif de décoration symbolique de l’Esperanza est la tête de vache se trouvant sur la proue jouant un rôle similaire à la tête humaine sur la proue de Solaris.
La San Miguel, galion espagnol qui a accueilli Gomez et Gaspart auquel ne cessera d’être confronté Solaris. Elle sera sans arrêt ridiculisée par la puissance du majestueux bateau de Tao.
Le sous-marin de Tao, inventé par Tao, est construit à partir de deux canots de roseau superposés. Il est créé pour défendre un village et passera pour le monstre d’un lac chez les adversaires. On ignore ce qu’il devient après être passé à l’action.

Extrait de Wikipédia.

Auteur/autrice : Yveline

Laisser le passé au passé. Se libérer des blessures. Avancer. Assumer nos responsabilités pour changer nos vies. Être, puis agir. Être heureux.

8 réflexions sur « Esteban, fils du soleil – Les mystérieuses cités d’or. »

    1. J’ai adoré également ce dessin animé plus jeune et encore maintenant.
      Très belle semaine à toi aussi Elisabeth. Nous avons un peu de soleil aujourd’hui et il commence à faire moins froid…
      Bises.

      1. Merci Yveline ! Je garde « ce frisson » en lisant tes lignes. Toi et moi avons été plus que charmés par ce dessin animé qui a marqué, marque et marquera à jamais nos vies

  1. Waouh !!! c’est la génération de mes filles, notre petit quart d’heure ensemble à savourer après l’école, entre le goûter au jardin public avec ses escapades, qu’il fasse beau ou qu’il vente, et les séances de câlins, les devoirs devenus jeux et tout et tout. Je ne regrette rien ….. merci Yveline.

    1. Je suivais également assidument les épisodes et quand j’ai été maman et que la série est sortie en DVD, je me suis précipitée pour l’acheter pour mes enfants.

      Mon plaisir… d’en discuter avec ma dernière (16 ans) il y a quelques jours, et de l’entendre me dire à quel point elle avait aimé ce dessin animé aussi.

      Une joie pour moi de l’avoir sur mon blog. Les prochains épisodes bientôt.
      Bises Prunelles.

  2. Le générique de ce dessin animé culte du débuts des années 80…( j’étais une toute jeune maman) est resté dans les mémoires. Mais bizarrement je ne me souviens plus trop de l’histoire.Je suis de l’époque de Colargol moi…

    Bises.

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