« Epictète m’a appris à lâcher prise » – Par Laurent Gounelle – Mes lectures –

Laurent Gounelle s’est replongé dans l’oeuvre du stoïcien et y a puisé des conseils pour vivre dans le monde d’aujourd’hui, « des concepts applicables par chacun dans sa vie ». Une « philosophie du bonheur » qu’il décrypte, pour CLES, en cinq citations.

Cet article propose des extraits de ma lecture de ce jour dans le magazine CLES.

L’écrivain Laurent Gounelle décrypte la pensée du stoïcien Epictète en cinq citations. Une leçon de bonheur.

« Ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes, mais les évaluations prononcées sur les choses. »

Notre réaction aux événements est en grande partie guidée par nos filtres, nos croyances, notre ego. Nous interprétons les faits, les étiquetons, leur donnons un sens subjectif. C’est donc souvent notre évaluation qui est responsable de ce que l’on ressent, plus que la chose évaluée. Nous affirmons qu’il ne fait pas beau, alors que la pluie en soi est neutre. Pour Epictète, notre énergie doit être au service de l’élévation de notre raison : si l’on ne peut contrôler les événements, on peut apprendre à choisir notre réaction.[…]

« Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux. »

[…]

« Combien de temps différeras-tu encore de te juger toi-même digne du meilleur, et de ne transgresser en rien ce que décide la raison ? […] Quel maître attends-tu donc encore pour lui confier le soin d’accomplir ta propre correction ? »

[…] Ce que je recherchais avidement à l’extérieur, c’était à l’intérieur de moi-même que je pouvais le trouver. La sagesse devait émerger du tréfonds de mon âme. […]

« Personne d’autre ne te nuira si toi, tu ne le veux pas. On te nuira à partir du moment où tu jugeras que l’on te nuit. »

Nous pouvons, en effet, décider de ne pas nous laisser atteindre par un événement extérieur, et choisir délibérément de conserver notre sérénité. […] Imaginez que vous parveniez à n’être en rien touché par la mauvaise action d’un autre à votre égard, par une injure, une marque de mépris, le jugement d’un collègue ou d’un voisin. Quelle liberté ! Quel bonheur !

« Le maître de chacun est celui qui a pouvoir sur ce que chacun veut ou ne veut pas, pour le lui dispenser ou le lui enlever. Donc : celui qui veut résolument être libre, qu’il ne veuille ni ne fuie rien de ce qui est à la portée d’autres que lui; sinon, de toute nécessité, il sera esclave. »

[…] Ainsi, celui qui brigue des honneurs, ou même simplement l’estime des autres, perd sa liberté au profit de ceux dont dépend son objectif. […]

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article dans le magazine CLES (TROUVER DU SENS – RETROUVER DU TEMPS) – Février – Mars 2013.

Auteur/autrice : Yveline

Laisser le passé au passé. Se libérer des blessures. Avancer. Assumer nos responsabilités pour changer nos vies. Être, puis agir. Être heureux.

9 réflexions sur « « Epictète m’a appris à lâcher prise » – Par Laurent Gounelle – Mes lectures – »

  1. J’ai trouvé le « Manuel » un jour de chine à 14 ans. Il m’a suivi longtemps sur ma table de chevet. C’est un des livres qui m’ littéralement « sauvée ». Le mot n’est pas trop fort. Merci pour ce rappel, qui a une donc une signifiance particulière pour moi. Merci Yveline. Plein de pensées pour toi.

    1. Bonjour Prunelles,
      Les enseignements d’Epictète sont précieux et moi aussi j’ai été contente de lire cet article pour mieux me remémorer la conduite à avoir.
      Je te souhaite un très bon dimanche après-midi et une bonne semaine.
      A bientôt.

  2. Je ne regrette pas d’être tombée sur ton blog. J’ai lu le manuel d’Epictète il y a longtemps, mais je l’ai oublié. Il faut que je le relise !

  3. ……………..Souviens-toi que la fin de tes désirs, c’est d’obtenir ce que tu désires, et que la fin de tes craintes, c’est d’éviter ce que tu crains. Celui qui n’obtient pas ce qu’il désire est malheureux, et celui qui tombe dans ce qu’il craint est misérable. Si tu n’as donc de l’aversion que pour ce qui est contraire à ton véritable bien, et qui dépend de toi, tu ne tomberas jamais dans ce que tu crains. Mais si tu crains la mort, la maladie ou la pauvreté, tu seras misérable. Transporte donc tes craintes, et fais-les tomber des choses qui ne dépendent point de nous, sur celles qui en dépendent; et, pour tes désirs, supprime-les entièrement pour le moment. Car, si tu désires quelqu’une des choses qui ne sont pas en notre pouvoir, tu seras nécessairement malheureux; et, pour les choses qui sont en notre pouvoir, tu n’es pas encore en état de connaître celles qu’il est bon de désirer. En attendant donc que tu le sois, contente-toi de rechercher ou de fuir les choses, mais doucement, toujours avec des réserves, et sans te hâter. […] VIII. Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu’elles arrivent comme elles arrivent, et tu prospéreras toujours. […]……Excellent Epictète……………..Amicalement Bruno

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